La ŠulamiteNous sommes en septembre 2000 ; les choses semblent reprendre leur
chemin après les émouvantes retrouvailles le jour de Pâques à Viarmes en cette année 2000, de la tribu perdue restée en Israël dans les années trente et de
L’inoubliable mariage de notre fille cadet Cendrine fin juillet. Les études sur les noms des Dieux avaient pâti de toutes ces bousculades et
occupations, mais ce qui est dans un bon fût ne tourne pas au vinaigre et me
voilà plongé dans l’arbre généalogique laissé par notre cousine deTel-Aviv. La raison fondamentale de cette reprise ne me revient pas, mais je tombe
sur le nom de la mère de mon beau-père connu par la famille en France comme
Frida Levikoff et que la famille en Israël appel Sulamit. Les origines sont clairement présentées : Frida = nom germanique de la
déesse Freya et correspond en français à la déesse romaine Venus. D’ailleurs
les jours de la semaine correspondent
dans les langues nordiques et latines par friday ou freitag et vendredi. Levi détermine son appartenance à la tribu des lévites, caste prêtres (cohens)
et Koff vient du mot russe …. . ? Une appellation pour bien souligner que ce sont des Russes nous disons en
France «Russekoff »
Kalinka Le mot «shulamit » me fut bien connu par les cantiques des cantiques
de l’ancien testament et qui représente l’adore, l’épouse ou future épouse
chantée par Salomon. Il faut dire que ce roi avait l’occasion de chanter quand on voit le nombre d’épouses
«300 » et concubines «600 » d’après les textes sacrés.
Ce poème érotique fut accepté dans la Bible sous couverture d’une
explication très ecclésiastique en disant qu’il s’agit en fait de l’amour de
Dieu et autres dédouanements. Ce poème existait dans tout le moyen orient et
fut chanté lors des mariages et les choses dit sont à prendre selon les paroles
écrites au premier dégrée. D’autre part dans mon bureau sous ma chaise se
trouve un tapis industriel de pacotille sur laquelle est représentée une femme
orientale d’une époque reculée et que j’appelais depuis des années la
shulamite ! La question posée au cousin Yahouda, pourquoi grand-mère ne fut pas appelée
Lévikoff mais šulamite, la réponse fut brève et circoncis : «it is the hebreu name » et le mystère restait entier. Je
restais sur ma faim et du me résigner. Les mois passent et la fin d’année nous
envahit sans crier gare et nous voilà réuni en famille avec Frida ma belle sœur
le dimanche 31 décembre autour de la cheminer en attente de l’heur fatidique de
minuit. Frida a hérité le nom de grand-mère Frida, il fut donc normal de lui faire
part mon désarroi devant ce problème non éclairé. C’est là qu’on voit la
puissance d’un travaille de groupe. En peu de temps Frida remarque que
grand-père s’appelle sur l’arbre généalogique, tracé par ordinateur, Moïse-Moshe,
et Frida-Sulamite sans nom de famille pour les deux parents. Le tout n ‘a pas traîné 3 minutes. Bien sûr fut mon exclamation, pour parodier Remond Souplex, c’est
le nom de Frida qui est la traduction de Sulamite. Effectivement l’arbre
généalogique de Venus, Freya dont provient le nom Frida, trouve son origine
dans le moyen orient sous Inanna-Istarte-Issis pour devenir au Liban Aphoret et
Aphrodite en Chypre et Grèce. Les romains lui donnent le nom d’une déesse
celte «Vannes »et devient Venus. Les Germains et nordiques reprennent la même symbolique sous leur
appellation Freya. Toutes ces déesses sont la déesse de l’amour. La traduction de Istarte chez les hébreux est Ester mais la comparaison
entre la déesse de l’amour physique et la shulamit est certainement très
cohérente mais le nom de Ester évoque une période aussi héroïque que la sorti
d’Egypte avec la libération du peuple juif du joug de Babylone avec une
symbolique tout autre que l’amour physique. L’étymologie du nom sulamite est à chercher dans la bible chez David. Pour
ses vieux jours il prend un énième et dernière femme Abichag la sunamite (originaire de Sunam) pour
le tenir chaud au lit, mais dont il n’a plus eu de communion charnelle. Après
la mort de David son fils Adonias et
frère aîné de Salomon demande de l’épouser. Ceci aurait impliqué son droit au
trône. Son frère cadet ne tombe pas dans le piège et le fait assassiner. La Sulamite est donc bien le «Hebreu name », Merci Yahouda, Merci
Frida. D’après Kamal Salibi dans son livre « la bible est née en
arabie » donne une explication plus convaincante ; Salomon (Shlõmõh, ou
non vocalisé Šlmh) dont la féminisation s’écrit Šwlmyt ou Shulamite. Chez les
Arabes dans leur chant d’amour la belle aimée s’appelle Salmã, le feminin de
Salmãn ou Salomon en arabe.
Havahnag Le nom Aïcha est considéré comme équivalent à Venus. N’ayant pas trouvé une dérive logique
de ce nom j’ai fait la même démarche que pour
l’éponyme Frida et le nom de Abichiag
me semble convenir parfaitement. Aïcha fut l’épouse aimée de Mahomet,
fille de son compagnon d’armes Aboubakre Essedik, depuis j’ai appris que la
mère de Aïcha fut une juive conquise lors d’une razzia, Aïcha est donc bien un
nom juif et est à rapprocher au nom shulamite et je peu donc terminer par
C.Q.F.D.

Carel Wijngaards Viarmes 4 jan. 01
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