Séparation de l’église et de l’état

Peut-on être en désaccord avec cette avancée de notre époque moderne ? Et pourtant…..!

Les historiens donnent déjà des exemples de la séparation entre la religion et pouvoir royal vers 2700 B.C. donc juste avant le roi Gilgamesh en pays sumérien.

Au départ de la période sumérienne, l’église et le roi furent un personnage unique. La séparation se fait par nécessité parce que la fonction temporelle devient trop occupante et le roi doit commencer par déléguer. En réalité il contrôle cette fonction par intermédiaire des dirigeants de la fonction ecclésiastique qui est mise en place par ses potentats. Les nombreux fils et filles de son harem sont tous désignés pour remplir une place de prêtre ou hiérodule et nous trouvons ce type de relation église et royauté jusqu’à la révolution. La tripartie église-roi-armée de notre civilisation indo-européenne a duré en première partie jusqu’en 1801 avec le concordat et s’achève avec le vote de la loi de 1905 instaurant la situation que nous connaissons encore aujourd’hui, c’est à dire deux pouvoirs indépendants.

Cette destruction des liens entre les pouvoirs est aussi stupide que de vouloir créer une justice indépendante, comme avait déclaré notre président Chirac Urbi et Orbi peu de temps après son investiture et démontrait qu’il n’allait pas manquer une occasion de faire une bourde historique lors de son mandat.

J’entendais récemment, à une radio qui défend l’église catholique jour et nuit, un saint homme dire que l’église ne doit pas faire de la politique. Bien sûr je dirais chacun son métier. Néanmoins l’église a sa propre politique qui peut interférer avec la politique temporelle. Là où je me révolte c’est qu’avec cette spécialisation accrue des fonctions on laisse entendre que l’église peut se passer de l’état et surtout de l’état de l’église.

Le rôle de l’église s’est petit à petit vidé de sa substance, ne lui laissant que des cérémonies ancestrales, tels, les mariages, les enterrements et de moins en moins de baptêmes. Mais l’essentiel; l’endoctrinement d’une morale pour vivre en société perdure par l’intermédiaire de fidèles plutôt âgés et qui en principe n’en ont pas particulièrement besoin.

Cette fonction est remplacée par notre état socialiste par quelques heures d’instruction civique et que ces chers. Idéologues appellent «être citoyen». Il n’est pas besoin de dire que nos enseignants ne maîtriseront jamais ce rôle qu’ils ont pris à l’église.D’ailleurs les prêtres assuraient dans le passé très souvent la fonction d’enseignant et réussissaient au moins d’instruire à nos têtes blondes l’écriture et calculs et nous  étions loin des 40% d’analphabètes que notre cher, très cher «éducation nationale» produit ces dernières années en fin primaire.

Lorsque je me rappelle, que dans notre jeunesse nous allions presque tous les jours à la messe, d’ailleurs consignée dans le carnet de notes, prières avant chaque repas et entrée des classes, enseignement religieux une fois par jour, la prière du soir avant de se coucher la messe du dimanche et éventuellement les vêpres, les obligations d’enfant de cœur, les processions et diverses autres activités liée à la religion comme le carême, chant grégorien, communion solennelle, confirmation préparation au mariage. Malgré ces endoctrinements journaliers, l’église ne réussissait pas toujours et le diable savait exiger sa part en général, des miettes. Je craints  que cette « antidieu » ait pris place à la tête du banquet de notre société de consommation matérialiste. En tout cas le concordat et séparation effective sont certainement un chef d’œuvre de cet esprit maléfique, mais, attention : il peut faire mieux ! Actuellement il a dans ses cartons la cerise sur le gâteau.

Il y a 20 ans mon cousin directeur au grand séminaire de Hydrabad in Inde se brouillait avec le Pape en publiant son livre «la femme pourquoi pas prêtre ? ». Heureusement le pape est infaillible et avait bien raison de condamner cette hérésie. De retour en Angleterre où il avait fait ses études,  cette idée avait déjà pris souche parce que l’église Anglicane a ordonné depuis peu des prêtresses. C’est compréhensif, puisque le chef de l’église est une femme en l’occurrence la reine Elisabeth qui elle, est faillible !

En attendant cet échec du diable, il œuvre énergiquement coté temporel avec la fameuse parité des élections, égalisation pour le travail de nuit, tabagisme et drogues, égalité des salaires et on inventera tous les jours du une nouveauté. 

Les Soviets l’ont bien compris et ont mis les femmes sur le tracteur et dans les autres industries lourdes avant que nous les copiions, bien que pendant la première guerre mondiale les femmes aient dû remplacer les hommes manquants.

Aujourd’hui la parité est tellement bien accomplie que 80% des enseignants et juges sont des femmes. D’où vient cette folie égalisatrice? De nouveau la révolution de 1789 avec le droit de l’homme, premier article « tout le monde naît libre et égaux.»

Le terme, égal, on le transforme par un synonyme «pareil» ou«inter changeable». Voir des hommes porter les Bébés sur le ventre et de prendre le rôle de la femme me file des boutons, et le contraire des femmes qui conduisent des autocars ou commandent dans la marine. Des exceptions ne sont pas à généraliser. Des femmes à la tête d’un pays ont toujours existé et sont donc loin d’une anomalie, mais c’est en aucun cas une raison pour une parité. Quant à l’embauche d’un garçon ou fille à capacité égale le poids d’une mini jupe peut faire trébucher la balance, l’homme doit se méfier de ces sirènes droit de l’hommiste. Depuis que le droit de vote fut cédé à la femme, l’homme a également croqué dans la pomme si bien présentée par le maître des abîmes !