Boanèrges

Ce terme biblique de notre nouveau testament nous le trouvons dans le chapitre  de l’évangile Marc 3.17 et fut traduit par nos érudits de l’époque par «fils du tonnerre».

Ce sobriquet ne corresponde à aucun nom dans les différentes langues ou dialectes vivant du moyen orient au début de notre aire.

Que veut bien dire une expression aussi incongrue. Ceci semble indiquer que nos doux apôtres furent des hommes  intrépides et ne professent pas que la bonne parole.

Nos anciens ne furent pas si éloignés du vrai sens du mot dont ils n’ont certainement pas eu connaissance.

Robert Ambelain dans son livre les lourds secrets du Golgotha et aussi Jésus ou le mortel secret des templiers, nous donne son étymologie.

Ce nom vient du sumérien GESH-PU-AN-UR qui veut dire «fils du tonnerre».

A la langue sumeriens se succède l’akkadien et devient PU-AN-UR-GES que nos rédacteurs du nouveau testament prennent pour BOU-AN-ER-GES.

Ce nom fut simplement le nom qu’on donna aussi à un champignon bien connu «L’amanite muscaria ou amanite tue mouche».

Chez les peuples indo-aryenne il existait une boisson sacrée sous le nom «Soma» mais dont les ingrédients nous sont toujours inconnus. Communément est admis que ce champignon hallucinogène fut la base de ce breuvage. Les chamans depuis la préhistoire se «shootaient» déjà avec cette drogue. Link Soma

Le champignon en question apparaît souvent après un orage, une situation climatique qui influence la végétation comme pour les salades qui montent en grain en quelques heures.

Pas étonnant que le surnom fils de tonnerre lui fut accolé.

Nous savons que Jésus mène avec ses frères une lutte pour l’indépendance de la Palestine ce qui est encore le cas  pour une partie du peuple d’aujourd’hui dans ce pays et nous sommes encore dans la même situation.

Mêmes causes, mêmes effets, donc meurtres, assassinats, attaques à mains armées, vole, brigandage, pillage, rançon, otages, trafique divers comme vente des produits illicites, proxénétisme et impôt  révolutionnaire.

De quoi vivent les indépendantistes; Corses, Basques, Irlandais et combien d’autres, certainement pas de la multiplication miraculeuse du pain! (voir chapitre Barabas).

Tous ont un front de la libération politique et un autre militaire. C’est kif kif, discuter avec un fraction(souvent politique) est un marché de dupe .

Je ne veux pas suggérer que notre sainte équipe faisait son beurre avec la vente de drogue comme nos révolutionnaires d’aujourd’hui mais qu’ils en consommaient sûrement pour inhiber leurs angoisses, comme on donnait du hachisch aux membres d’une secte islamiste (les Hachchâchîn) du XI siècle dirigé par Hassan As-Sabbah et dont nous avons hérité le nom assassin.

Qui est cette équipe de sept tonnerres  qui sort de Maria?(voir l’apocalypse)

Sur les douze apôtres il nous manque déjà cinq. FlaviusJoseph nous aide et donne les noms.

Les sept fils de Juda de Gamla. (voir chapitre précèdent)

Jean l’aîné, Simon, Jacques le majeur, Judas, Jacques le mineur, Menahem et Eléazar.

L’écrivain Luigi Cascioli dans son livre «les preuves de la fable du Christ» en conclut que Jean fut en fait notre Jésus.

Fortement possible mais les textes de Flavius sont tellement corrigés,(pour tout ce qui concerne Jésus), que prendre cette fois les écrites pour monnaie comptant est en contradiction avec une critique objective.

Les deux derniers fils sont cités dans la lutte finale à Jérusalem et Massada ce qui veut dire si ces deux sont nés autour de l’an 6 , la mort de Juda de Gamla, ils ont donc minimum 67 ans ce qui me paraît vieux pour l’époque et surtout pour des révolutionnaires mais, ce n’est pas impossible.

Autre appellation pour notre apôtre en chef Simon dit Céphas ou Pierre; Barjona ou Cananite et aussi Zélote.

Cet apôtre est loin d’un Saint et même Jésus fait déjà comprendre qu’il a du sang sur les mains.

Le mot Céphas veut dire «Roc» de là la traduction Pierre.«Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église» n’est sûrement pas une parole de Jésus.

Certains pensent que ce nom Céphas est à rapprocher avec le nom du chef  sacrifieur qui a condamné Jésus, le «méchant» Caïphas chef du Sanhédrin, lui aussi chef de l’église.

Barjona vient d’un mot araméen , hors loi, partisan contumace, en somme des révolutionnaires indépendants. Les pères d’église ont essayé de noyer le poisson en transforment en bar-Iona, pour faire croire que ceci vient de Fils-Jonae ( bar =fils)

Le verlan de ce nom qualificative est «Jobard ou barjo» mais le dictionnaire étymologie donne une hypothétique provenance du nom biblique Job. Je ne vois pas de rapport.

Cananite est le terme pour ce que les grecs nomment « Zélotes » et dont nous avons une terme édulcoré avec « faire du zèle ». Pour l’époque en question ce sont des insurgés et font parti des « Sicaires » nom que Flavius Joseph nous transmet pour des assassins qui plantent un poignard (sicaire) dans le ventre lorsqu’il y avait foule, en fait des terroristes ! Judas Iscariote ( sicaire) a bien conservé son appellation infamant, normale pour le traître. 

Même lors de la prise de Jésus dans le jardin des oliviers c’est encore Pierre qui coupe l’oreille d’un soldat romain.

Peu importe comment on tourne le problème de cet apôtre Boanèrges, je n’aurai pas aimé le rencontrer le soir au coin d’un bois aussi apôtre qu’il soit.

Hélas personne n’échappe à sa rencontre et est-il bien raisonnable de lui ternir des propos aussi blasphématoire si on souhaite aller au Ciel parce que c’est lui qui tient les clefs.

Carel Wijngaards 20-11-04*