La fête de courtoisie

Sujet :

La fête de courtoisie

Date :

01/07/2002

A :

Francis

Cher Francis,

Toi qui est un grand fouineur devant l’éternelle ça t’auras sûrement plu de faire des emplettes dans cette immense librairie qui est la fête de radio courtoisie d’autan plus que ta chapelle est largement présenté et même Odile aurait trouvé plus que son bonheur parmi les 370 écrivains.
Depuis six mois la date du 30 juin était dans tous nos agendas et comme tous les ans nous attendons ce fête traditionnelle, pour je crois la quatorzième fois, avec un certain réjouisse ment. Les fiançailles du fiston furent même recadré quinze jours plus tard.
Ça y est nous sommes le dimanche fatidique avec un levé encore plus tôt que d’habitude avec l’idée d’un journée chargé.
Chaque année le nombre de visiteurs augmentent et au lieu de la Mutualité la salle de l’espace Champerret fut choisit parce que trois fois plus grande. Ça nous rapproche de quelques kms mais c’est surtout plus rapide parce que au bord du périphérique. En suivant bien les indications données par l’invitation nous aboutissâment devant la barrière du parking mais vu que nous connaissant trop bien ce que ces engins attendent de nous à la sortie (réflexe de Batave), surtout que nous comptions de rester un grand parti de la journée, la retraite fut sonné et la porte périph plus loin un magnifique place sous un arbre nous attendait. Vérification de l’arbre si ce ne fut pas un Tilleul ou squatté par une bande d’oiseaux enmèrdeur, rien de tout ça en somme la veine de footballeur comme dissent mes compatriotes.
La petite marche à pied entre deux portes de périph fut plus longue que prévu et « est ce qu’il n’y a pas un petit endroit quelque part ? » fut inévitable. Heureusement le dimanche matin peu de joggings et les quelques canidés à la recherche de ces coins faisant encore leur grasse matinée.
Dix heures quarante-cinq nous voilà prêt à l’attaque.
Le premier abord fut un peu décevant le cadre de notre traditionnel Mutualité est quand même autre chose que cette salle en sous-sol pour laquelle je m’imaginait une surface gigantesque en extrapolant, que cette salle avait abrité Il y a quelques mois le salon de « l’érotique », par rapport à la place que la pornographie représentant en France.
à Peine un heur après l’ouverture la salle avait son taux de remplissage de 90 %. Tant mieux plus d’âmes plus de joie. Nicole le sac à dos moi un sac plastique B.H.V. d’un solde du jour précédent. Un rapide dédicace chez Jean Ferré parce qu’il est à l’entrée et il n’y a pas encore trop de monde comme d’habitude. Ensuite commence le travail   visite de stand en stand sans oublier un petit bonjour chez l’afghan avec son guerre infernal et c’est déjà midi trente.
Les choses sont bien organisées pour déposer les livres chez les scoutes qui prennent soins de les mettre en consigne. C’est là qu’on voit l’intérêt d’avoir un sac B.H.V. qui se remarque parmi les centaines de sacs « Chiré « Un peu comme un charter de chinois de l’époque Mao avec tous la même valise à la récupération des bagages.
La tentative de récupérer l’épouse dans la marée humaine s’est soldée par un échec et je vais donc tout seul à l’assaut du «  Buffet campagnard » comme aux autres années avec les difficultés propres à ces genres de festivités. Ah on n’est pas à la fête de la Huma avec les merguez, huîtres et autres « donners khebab ».Il y a des idées à prendre chez ces grands spécialistes avant qu’ils disparaissent avec le naufrage du parti.
Cette année la désorganisation française fut soigneusement maintenue avec toute la tradition et Radio courtoisie s’y connaît dans ce domaine. On voit bien que la rigueur allemande ou logistique américaine style MC Donald n’a pas encore pollué notre petit espace français qu’est Radio courtoisie.
Le buffet fut même plus grand que les autres fois mais placé dans un cul-de-sac est comme les premières pile électrique, les ions s’agglutinent autour d’électrode et empêchent les autres de venir. Enfin avec quelques coudes courtoises l’approche du buffet était moins difficile que je craignais et pour cause rien sur les tables en de hors les bouteilles de vin de courtoisie. C’est déjà pas mal. Un plat cartonné avec quelque pâtisserie passe bon pourquoi ne pas commencer par un dessert parce que c’est
toujours prise en tant que calories et boire que du vin à jeune n’est pas conseillé même mithridatisé de cette drogue.

On prend notre mal en patience et une grande gamelle arrive qui semble être de la soupe, mais non c’est une limonade qui me rappel des souvenirs à la campagne avec l’école et les grandes récipients pour le lait avec de l’eau et une poudre orange fait par Tricastel des années 50.
Cette fois c’est bon on vient de porter six cartons  et deux pains avec un fromage de chez José Bovée mais à nouveau la pâtisserie. Le temps de passer courtoisement un premier plateau vers l’arrière ban et..... plus d’autres, je prends donc les quelques délicatesses de roquefort et abandonne la partie en ras « campagnard »
En générale ces endroits sont l’idéale pour un discussion courtois mais dans des circonstances comme celle-ci le sujet de discussion n’est pas à chercher loin et le vernis de la courtoisie a du mal à résister de craqueler.
Dans ma retraite je retrouve enfin Nicole que je peu contenter avec un verre d’eau et elle réussit de prendre deux ou trois friandises chaude sur le plateau qu’un père de famille avait su obtenir pour nourrir femme et enfants en ne pas dissimulant son mécontentement parce qu’on ne peut pas se nourrir de trois ou quatre amuse-gueules. Enfin nous ne sommes pas venu pour la nourriture bassement terrestre parce que dans ce cas-là un petit barbecue à la maison aurait été mille fois mieux. Nous allons de nouveau au travail.
Quelques confidences J’ai vu un livre sur les affiches du cirque qui sera bien pour Johannes grand amateur du genre. C’est là qu’on voit les tenanciers du stand casser la croûte avec du pâté
en croûte cornichons jambon crus et notre question comment ils se sont procuré une nourriture pareille.

Réponse ça fait des années que nous nous organisons nous-mêmes et compatissant avec notre déconvenue nous ont fait un plat digne de bon samaritain et nous sommes partie malgré le fait que les écrivains n’étaient déjà parti en villégiature avec deux livres non dédicacés dont un sur le cirque et le deuxième sur mes parents vieillissent. Après coup je pensais que ce ne serait pas mal si chaque stand distribuait des victuailles mais c’est là que j’entends une voix de la haut « pas de livres à table » (à causer des doits gras) Ma mère était intransigeant pour ça. En tout cas la subsidiarité est à méditer pour ce sujet et nous sommes parti avec des livres non dédicacé qui est pourtant contraire à nos coutumes.
Autre confidence. « J’ai trouvé un livre, une merveille et je pense bien de l’acheter d’ailleurs elle va certainement passer, un vrai oeuvre d’art et on peut payer en 20 fois. Ce dernier critère me met quand même la puce à l’oreille (lire Claude Duneton à ce sujet) et je demande le prix totale pour un livre.... ehh  13000 francs nouveau ancien par livre. Bon…..Quelques difficultés de convaincre que nos avons déjà abandonné l’achat d’un tapis aujourd’hui, pour mon bureau pour remplacer la Shulamite de pacotille usé à la corde et que ce type d’achat représente 200 fois l’économie de notre parking de ce matin la cause est entendu. Encore un dernier tour.
Je tombe sur le livre pourquoi je suis moyennement démocratique. Un titre qui me vas comme un gant même si je ne connais pas son contenu. Je retourne au stand où on peut trouver le maître mais il n’est pas là. La voisine signale qu’il est parti manger et ne doit pas tarder de revenir. Bizarre qu’on peut aller manger autre que le buffet campagnard comme un vulgaire prise de RTT. Est-ce que le Générale le Commandant ou le Directeur générale
  se permettent de telles libertés envers leurs audi-lécteurs On attend donc 1,5 heure stoïquement avec un certain nombre de victimes similaires. Qu’est ce que on peut dire de méchanceté pendant ce temps-là.
Vite un bonjour à un grand chroniqueur de conscience politique et une inscription pour ne pas être un resquilleur de leur Internet et on part à quatre heures avec un objectif horaire parfaitement respecté.
Passage à la caisse. Génial Ils sont nombreux cette fois-ci et les 15 livres de butin
ne vont aucune difficulté pour être comptabilisé. Nous voilà dehors.
 « Je crois que j’ai perdu mes lunettes de soleil et je les aime beaucoup j’ai tout fouillé mon sac à dos et mon sac à main » Bon !! C’est perdu tant pis.
 « On a pas mal dépensé cette année dans les livres « .... Oui chérie le double de l’année passée ».... En fait combien coûte tes pair de lunette?..... « Il y a 5 ans 600 francs »....
Bon on retourne.   ...... « On ne veut pas me laisser rentrer peu tu me passer l’invitation! »..... Je t’ai donné la tienne lors de l’arrivée ce matin il doit être avec tes lunettes. Refouille dans le sac à dos et le billet est bien avec les lunettes dans un des multiples poches. C’est que 25 % des dépenses de la journée et notre journée se termine aussi bien comme il avait commence en espérant que l’année prochaine soit pareil sinon nous serions plus en France.
                 

Salutations Carel