Monoxyde de carbone
C’est un scandale aurait crié notre regretté Georges Marchais, leader du parti communiste avec son accent faussement prolétaire avant d’être remplacé par son nain de jardin. Il faut dire que l’expression « Nom d’un Dieu » aurait mal sonné dans la bouche d’un anticlèricaliste et cela fait quand même terriblement bourgeois. Enfin revenons au sujet sinon la page ne sera consacrée qu’a ces gens là et il y en a déjà suffisamment qui tirent sur cette ambulance bien que…. quand on voit le nombre de ces saboteurs et porteurs de valises qui se sont installés dans le fromage de la république comme le virus du sida tapi au fond de la cellule et toujours prêt à nuire la structure saine, pareil à une cellule terroriste dormant et qui attend le signal de son commanditaire. On peut se poser la question comme Mauris Druon avec son brûlot « la France aux ordres d’un cadavre » ? Dans le chapitre précédent « Puits de carbone » nous avons parlé du dioxyde de carbone ou communément appelé aussi gaz carbonique et qui ne fait de mal à personne en dehors de l’hypothétique réchauffement futur de notre planète. Il est plus facile de se préoccuper de ce qui va peut être se produire dans mille ans que des problèmes d’aujourd’hui et demain « c’est le meilleur jour de ma vie comme disait Bond dans son film « demain ne meurt jamais. Pourquoi parler de ce gaz CO parce que les êtres qui en ont respiré un dose létale ne connaîtront jamais le lendemain pour dire une lapalissade et nous en respirons tous ce terrible poison jour après jour.. Ce gaz est aussi mortelle que n’importe quel gaz de combat. Mon ami Michel cité en épitaphe dans l’introduction de ce livre me contait sa propre expérience vécu en travaillant chez Gaz de France en tant que jeune ingénieur. En ‘52 dans un laboratoire chimique ; une fiole s’était brisé sous la flamme dégageant du CO à l’état pur et n’a pas eu le temps de courir vers la porte qu’il fut terrassé. Comme pour tout poison c’est la dose qui détermine sa qualification. Certaines substances à petite dose peuvent être un médicament dont souvent ces toxines sont rapidement éliminées. Pour notre gaz rien de tout cela puisque heureusement nous le rencontrons en quantité homéopathique autrement dit à dose infinitésimale que nous appelons PPM (particules par million) mais elles sont cumulatives. La fabrication du CO est uniquement le fait d’une mauvaise combustion d’un hydrocarbure ou charbon et végétaux.. L’homme en est donc confronté depuis qu’il a commencé à jouer avec le feu et il n’est pas surprenant que nos ancêtres qui vivaient dans les grottes n’atteignent des âges très canoniques bien qu’il est fort possible qu’ils fussent au courant des méfaits d’un feu dans un endroit clos. En somme le CO est un radical libre qui cherche à capter une autre molécule qui possède un atome « free » avec qui il puisse s’accoupler. Dans nos poumons se produit une concurrence déloyale entre l’oxygène légitime O² donc stable et le CO radicale, pour convoiter les globules rouges qui ont la charge en tant normale de transporter l’oxygène aux différentes parties de notre corps. Au vu de nos beaux radicaux les globules rouges deviennent infidèles et préfèrent 300 fois mieux ces enjôleurs de passage. Moralité l’homme est rapidement sevré de son comburant comme un moteur dont on obstrue l’admission d’air. Tout être humain sait le temps qu’il peut tenir sans respiration. Malheureusement pour l’homme une fois que les globules rouges ont cocufiés les molécules O² elles gardent leurs beaux partenaires et tant pis pour notre homme qui étouffe littéralement même si on ouvre en grand les fenêtres. Seul un traitement à l’hôpital en caisson hyperbare puisse aboutir à chasser cette mortelle intruse mais souvent les dégâts provoqués par l’absence de cette alimentation en oxygène de nos cerveaux sont fatals. La destruction d’une partie de nos neurones et l’ordinateur humaine n’est plus en mesure de faire fonctionner la machine. Où pouvons nous rencontrer cet empoisonnement ?
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